Les magasins de vente au détail sont des lieux de travail à risques et, si ceux-ci sont loin d’avoir la gravité des dangers que l’on peut rencontrer dans certains secteurs industriels ou sur les chantiers du BTP, ils sont par contre très fréquents et certains sont responsables d’accidents du travail...
Les magasins de vente au détail sont des lieux de travail à risques et, si ceux-ci sont loin d’avoir la gravité des dangers que l’on peut rencontrer dans certains secteurs industriels ou sur les chantiers du BTP, ils sont par contre très fréquents et certains sont responsables d’accidents du travail, ce qui représente un préjudice professionnel qui aurait pu être éviter par des mesures et le respect de gestes et de règles de prévention.
Les risques physiques sont bien présents dans le commerce de détail : la manutention fréquente de cartons, parfois lourds, et des autres matériels de la réserve ou du magasin, les gestes répétitifs en caisse, la station debout prolongée, génèrent des risques d’atteinte musculaire, tendineuse, vasculaire ... Les glissades, trébuchements sont aussi des causes fréquentes d’accident sur des sols inégaux, encombrés, humides, de même que les chutes depuis un escabeau ou un tabouret lors du rangement des objets sur les rayonnages ... L'ouverture d'emballages est une activité ou survient des possibilités de coupures lors de l'utilisation de cutters. Les présentoirs extérieurs et le stockage en chambre froide des denrées alimentaires exposent aussi les vendeurs aux risques thermiques.
Les employés de magasin sont également exposés aux substances chimiques dangereuses que contiennent les produits de nettoyage, de désinfection, de désinsectisation et de dératisation des locaux de stockage et surfaces de travail, ... dans des locaux confinés et mal ventilés.
Enfin, les magasins et boutiques sont des locaux ou existe un risque électrique et d’incendie, et comme tout lieu accueillant du public, peuvent être le lieu de violences de la part de la clientèle.
Des conditions de travail souvent contraignantes (horaires décalés, travail à temps partiel subi, contrats précaires) majorent la fréquence et la gravité de ces risques.
Par des mesures de prévention appropriées, collectives et individuelles, on peut réduire toutes ces expositions et diminuer fortement les risques professionnels des vendeurs et vendeuses des commerces de détail.
Les principaux risques professionnels des vendeurs au détail
Le commerce de détail consiste à vendre en petite quantité des biens très variés au grand public, notamment des produits alimentaires, d’hygiène corporelle et d’entretien domestique, d’aménagement de la maison, des vêtements, des chaussures, des articles des buralistes ... : le mode de distribution s’appuie sur des magasins et boutiques de petite surface pour des ventes de proximité.
Les secteurs du commerce de détail emploient généralement des vendeurs et vendeuses avec peu de qualification et de formation, assez souvent à temps partiel, temporaires ou intérimaires, saisonniers, ... : dans ces cas, ces vendeurs ou vendeuses au statut précaire sont plus exposés aux risques d'accidents du travail du fait de leur manque d’information, de formation et de connaissance des lieux et des taches, ce qui augmentent ainsi leur vulnérabilité. Les horaires et les jours de travail sont très variables selon les besoins du magasin, souvent de nature atypique (amplitude, horaires fractionnés, fins de semaine, soirée, jours fériés) et sont parfois soumis à d’importantes variations saisonnières (fêtes de fin d'année, soldes, ...). Les vendeurs et vendeuses au détail sont face à face avec la clientèle et manipulent de l’argent comptant. Les différentes fonctions de manutentionnaire, magasinier, caissier ou étalagiste peuvent être amenées à être occupées de façon polyvalente.
- Les risques physiques des vendeurs au détail
- Les coupures
L'ouverture de cartons et d'emballages divers est une activité omniprésente dans les activités du commerce de détail. Les accidents surviennent lors de l'utilisation des cutters ou autres objets coupant mal adaptés à l'usage que l'on en fait.
On constate des coupures plus ou moins profondes d'un doigt ou d'un membre, des perforations...
Une seconde d'inattention, par exemple lors de la coupe de carton, peut devenir rapidement la cause de graves coupures à la main, aux bras ou à d’autres parties du corps. De nombreux couteaux ou ciseaux, peu ergonomiques, mal aiguisés, crispent les muscles de la main et les tendons du poignet et engendrent des crampes et des tendinites en ne permettant pas d’ouvrir les cartons sans forcer et ne disposent pas de protection automatique du tranchant en fin de coupe.
- Les chutes de plain-pied et de hauteur
Des sols encombrés, mouillés, inégaux, parfois sur plusieurs niveaux ou un escalier d’accès à une réserve abrupt et mal éclairé, sont propices aux chutes de plain-pied et pertes d'équilibre résultant de glissades, faux pas et trébuchements. Ces chutes de plain-pied sont très fréquentes dans les magasins et peuvent occasionner des lésions sérieuses. Les lésions sont le plus souvent cutanées et/ou ostéo-articulaires : la foulure, l'entorse, les contusions, plaies cutanées et hémorragies, la fracture sont les lésions les plus courantes.
Les chutes de hauteur depuis un escabeau ou un tabouret (ou une chaise !) en équilibre instable pour attraper ou ranger des objets sur une étagère, sont très fréquentes avec plaies et hématomes, fractures et entorses.
Par ailleurs, des objets mal empilés sur de grandes hauteurs, en équilibre précaire, des fixations de suspensions peu sûres, peuvent entrainer des chutes d’objets avec traumatismes crâniens.
- Les troubles musculo-squelettiques
Les manutentions manuelles de charges pour le réassortiment et opérations de mise en rayon et au poste d’encaissement dans les commerces de détail sont nombreuses.
Le travail accroupi ou en extension forcée avec contraintes posturales pour le remplissage des rayons du bas et du haut, les efforts de traction ou de poussée de chariots, de rolls ou de portants, le port des cartons d’une livraison, les gestes répétitifs des caissières, le levage de la grille ou le rideau du magasin ... engendrent de nombreux troubles musculo-squelettiques, notamment des pathologies vertébrales et des tendinites.
Les risques ergonomiques sont élevés chez les caissières, liés à des traumatismes répétitifs d’une forte activité des membres supérieurs amenant à prendre des positions peu commodes et à effectuer fréquemment des hyper-extensions et des gestes de soulèvement pour atteindre les articles, d’où les douleurs dans le cou, l’épaule, le coude et le dos et au poignet. Des gênes fonctionnelles (raideur, maladresse ou une perte de force) peuvent devenir à la longue très invalidantes (lombalgie, cervicalgie, épicondylite, syndrome carpien ...).
L’utilisation d’une étiqueteuse à main peut aussi provoquer un syndrome du canal carpien ou d’autres traumatismes cumulatifs à cause de la pression excessive et répétée sur le poignet, les doigts et la paume.
La posture debout prolongée, le piétinement dans un espace restreint, le dos cambré et la tête penchée, le coude levé bras tendu, entraînent diverses pathologies ostéoarticulaires car il s’agit d’attitudes répétitives et de mauvaises postures.
Le travail debout et le piétinement en magasin peut être aussi la cause de pathologies circulatoires de type veineux : jambes lourdes, varices, œdème des membres inférieurs.
Le froid (travail à l’extérieur, en chambres froides) aggrave les conséquences dommageables de la manutention. - Les risques chimiques des vendeurs au détail
- Agression chimique par contact avec des produits de nettoyage et de désinfection des locaux et surfaces de travail, chambres froides ... Toutes les opérations d'entretien et de nettoyage font appel, pour débarrasser des surfaces inertes (sols, murs, plans de travail, ...) de toutes souillures visibles et inactiver ou tuer les micro-organismes présents, à des agents détergents, détartrants et désinfectants qui utilisent souvent des produits chimiques très agressifs susceptibles de provoquer des intoxications par inhalation ou absorption et des brûlures cutanées ou oculaires, ou des sensibilisations allergiques (eczéma, asthme...). Ces pathologies irritatives et/ou allergiques atteignent la peau (dermites, eczéma) et les muqueuses bronchiques (asthme).
- Les résidus de produits antiparasitaires (insecticides, rodenticides) utilisés en particulier dans les réserves confinées, les fuites de bidons de produits solvantés et les poussières de fibres ou d'emballage dans les arrière-magasins, génèrent une atmosphère polluée responsable de troubles respiratoires. - Les risques thermiques des vendeurs au détail
Le vendeur ou la vendeuse au détail travaille dans des locaux chauffés, éventuellement à coté de présentoirs et d’étalages à l’extérieur ou accède à des chambres froides : un passage fréquent du froid au chaud, l’exposition aux courants d’air causés par les ouvertures fréquentes des portes d’accès au public du magasin ou de la boutique, sont propices au développement d’affections ORL et broncho-pulmonaires et à l’aggravation des pathologies rhumatismales. - Les risques électriques des vendeurs au détail
Des risques électriques sont engendrés par l’utilisation d’une installation électrique ancienne ou non conforme aux normes. L’électrisation/électrocution par contact avec un conducteur sous tension (décorations lumineuses, rallonge ...) ou par utilisation d’outillage mal entretenu ou de prises défectueuses, sont de graves dangers potentiels. - Les risques d’incendie dans le commerce de détail
Les dangers en cas d’incendie sont nombreux dans les magasins: issues fermées à clef ou bloquées, voies d’accès insuffisantes, matières combustibles et inflammables (articles de droguerie), installations électriques et de chauffage défectueuses ou provisoires. - Les risques psychologiques des vendeurs au détail
Il peut y avoir une grande fluctuation d’activité commerciale hebdomadaire et saisonnière : périodes d’affluence avec surcharge de travail pour certaines fêtes, travail le week-end..., avec des horaires irréguliers, perturbant la vie sociale et familiale et générant du stress.
Le travail en contact avec le public, le travail en horaires variables et/ou tôt le matin jusqu'à tard le soir, le travail le samedi, parfois le dimanche et les jours fériés sont des facteurs de stress pouvant conduire à différents troubles somatiques (maladies cardio-vasculaires, troubles musculo-squelettiques, troubles gastro-intestinaux), et des états d’anxiété et dépressifs...
Des clients peuvent être violents ou le devenir dans certaines situations, particulièrement des manques réels ou imaginaires de qualité de service, des promesses commerciales excessives ... qui multiplient les clients non satisfaits et fournissent des raisons à des personnes dont les facteurs individuels psychologiques (maladie mentale ou abus d'alcool ou de drogues) ou sociaux (chômage, situation de précarité) rendent agressifs.
La violence peut prendre plusieurs formes et sont fréquentes dans les surfaces commerciales : agressions verbales, physiques ou psychologiques (menaces) qui, à la longue, induisent un stress qui peut provoquer de profondes altérations psychologiques.
Dans tout commerce, le contact d’un vendeur avec un client instable ou violent implique un risque psychologique, aggravé du fait de l’isolement du travailleur seul en activité, avec présence d’argent en caisse. Cette vigilance nécessaire et cette contrainte relationnelle si elles sont permanentes, impliquent des traumatismes psychologiques répétés qui sont plus ressentis par les femmes, or le métier de vente au détail est majoritairement féminin. Cela peut avoir des conséquences psychiques (anxiété), ou somatiques (digestives, cardio-vasculaires).
Le risque de violence, notamment de prédation (vol à l’étalage, braquage ...) peut augmenter selon l'emplacement du lieu de vente, par exemple proche de quartiers où le risque de violence est élevé ou dans un endroit assez isolé. - Autres risques des vendeurs au détail
- Les gênes auditives provoquées par le travail dans des galeries commerciales très fréquentées et animées (musiques d’ambiance ...) et/ou de rues très passagères.
- Le mauvais éclairage des locaux : soit l’éclairage insuffisant des réserves, soit l’éclairage trop intense et éblouissant du magasin entrainant une détérioration de la vue et des fatigues oculaires intempestives.
Les mesures de prévention des risques professionnels des vendeurs au détail
Les moyens de prévention sont relativement simples à mettre en œuvre et efficaces ; mais le problème réside dans le fait qu’il y a une multitude de petites structures dans lesquelles les bonnes pratiques de prévention doit être diffusées. Aussi, c’est dès l'apprentissage que l’information sur les risques et la formation à la prévention doivent être intégrées aux programmes au même titre que les gestes techniques du métier, puis la formation doit être renouvelée tout au long de la carrière.
Les mesures de prévention essentielles résident dans l’installation des locaux, les aménagements ergonomiques du poste et des espaces de travail, le strict respect des règles d’hygiène et la protection individuelle.
Il convient d’évaluer les risques professionnels et de rédiger le Document Unique de Sécurité, qui est obligatoire pour tout établissement employant au moins un salarié : la retranscription de cet état des lieux doit conduire à l’élaboration d’un plan de prévention correspondant aux risques identifiés.
- La prévention collective
- L’installation du magasin
• La bonne aération et ventilation générale permettent un renouvellement de l’air qui diminue la densité des polluants dans les locaux, en particulier celle des produits volatils, et celle des produits en bombes aérosols qui sont utilisés souvent et éventuellement dans des arrière-magasins et réserves de stockage confinés. Les entrées d'air doivent être compensées par des sorties forcées. L’utilisation de ces systèmes d’extraction d’air permet d’éviter les affections respiratoires. L'entretien régulier du système de ventilation (nettoyage des conduits d'extraction, changement des filtres) est une condition indispensable de bon fonctionnement.
• Les sols doivent être antidérapants et maintenus propres, secs et rangés pour éviter les chutes, avec dégagement des voies de passage. Il convient d’assurer l'entretien continu des locaux (nettoyage, élimination des déchets). Les inégalités de surfaces et/ou obstacles doivent être soit supprimés (bouchage des trous, remplacement des moquettes déformées, ...) ainsi que, si possible, les zones avec des différences de niveau, ou alors les munir de signalisation bien visible et moyens de protection (rampes, ...).
• L’installation électrique doit être conforme aux normes de sécurité électrique (norme NF C 15-100), ce qui est d’autant plus important si le travail s’effectue dans une atmosphère ou avec des mains humides. L’installation électrique (armoires électriques, fils et câbles, éclairage) doit être conforme aux normes de sécurité électrique, en particulier, la bonne mise à la terre doit être contrôlée, les prises de courant défectueuses remplacées, les prolongateurs et outils portatifs vérifiés... Un disjoncteur différentiel 30mA doit protéger le circuit électrique. Une liaison de terre équipotentielle doit relier toutes les parties métalliques présentes dans le magasin.
• L'environnement de travail doit offrir un éclairage suffisant, une ambiance sonore modérée, une température non excessive ou insuffisante. Des baies vitrées doivent être installées pour éviter les locaux aveugles, avec vue sur l’extérieur ou à défaut avec vue sur la surface de vente. Mais en pratique, la lumière naturelle est rarement suffisante pour une activité professionnelle. Pour assurer un bon confort visuel, il est absolument nécessaire pour l'implantation des luminaires, de connaître et tenir compte de la disposition des équipements pour éviter l'éblouissement direct ou indirect. Il faut entretenir régulièrement les dispositifs d’éclairage (remplacement des tubes fluorescents et ampoules ...).
- Les équipements du magasin
• Comme toute entreprise recevant du public, les magasins sont soumis à la réglementation ERP : mesures de prévention contre l'incendie et facilitation de l'évacuation du public, extincteurs adaptés aux types d’incendie éventuels avec inspection et entretien réguliers, instructions obligatoires sur l'interdiction de fumer, les moyens de secours, ... Les mesures à prendre en cas d’urgence (coupure, brûlure, numéro des services de secours) doivent être connues et visiblement affichées.
• Les postes de travail de manutention doivent être équipés d’aide mécanique (transpalettes, chariots roulants, diables, poignées de préhension), les présentoirs équipés de roulettes.
• Les sièges et les plans de travail doivent être réglables en hauteur pour être appropriés ergonomiquement à la tâche à réaliser. De plus, l'apprentissage et le respect de gestes professionnels corrects sont aussi garants d'une prévention des TMS.
• Des conteneurs de livraison bien adaptés avec une formation aux bonnes pratiques d'utilisation des petits conteneurs, des postes de caisses ergonomiques, la formation aux bons gestes et postures en manutention manuelle (Formation PRAP : Prévention des Risques liés à l'Activité Physique) sont des mesures de prévention efficaces.
• Des postes de travail en caisse bien conçus, équipés de scanners automatiques, de tapis roulants, des sièges réglables permettent d’éviter les troubles musculo-squelettiques des caissiers et caissières.
• Les outils doivent être choisis pour leur qualité technique et ergonomique : utilisation d’outils sécurisés (cutter à lame rétractable, ciseaux), réparation ou suppression de tout outil défectueux.
• L’élimination des déchets doit être correcte, c'est-à-dire dans un collecteur ou conteneur spécialement adapté afin d’éviter toute blessure ou contact potentiellement contaminant.
• Les équipements de stockage doivent être conçus et mis en place de manière à pouvoir supporter les charges et à empêcher la chute des objets des étagères, qui doivent par ailleurs être facilement accessibles et à faible hauteur.
• Les escabeaux et tabourets doivent être conformes aux normes CE (pieds antidérapants...).
• La conception des lieux de travail pour prévenir la violence concerne l'éclairage adéquat, suffisant et à l’épreuve du vandalisme à l’extérieur et la surveillance électronique (systèmes de vidéo- ou de radio-surveillance, dispositifs d'alarme et d'alerte) à l’intérieur, le verrouillage ou les obstacles physiques. Dans les cas de violence subie, il est très important de prendre en considération la réalité d'un sentiment d'agression, même si la personne a tendance à minimiser ce sentiment ou à l'exagérer. Des techniques de dialogue et de communication (techniques de « coping ») contribuent à désamorcer les risques, afin d'obtenir un meilleur contrôle émotionnel en situation d'agression, de manière à préparer des vendeurs et vendeuses confrontés souvent à des risques de violence pour qu'ils soient capables de gérer des relations conflictuelles. - La prévention individuelle
- La protection des mains
La mise en place d’une protection individuelle est nécessaire, puisque la manipulation et le contact avec les produits de nettoyage restent indispensables.
C’est ainsi que le port de gants s’impose pour réduire le plus possible l'exposition aux agents chimiques nocifs des détergents et désinfectants : il s’avère indispensable de porter des gants de protection adaptés à la tâche effectuée et au produit manipulé. Il n'existe pas de gant de protection universel. Le type de gants conseillé, imperméables, à longues manchettes, pour éviter la pénétration des produits à l’intérieur, doit être adapté aux différents produits utilisés selon leur composition qui figure sur la Fiche de Sécurité (FDS).
Le port de lunettes de protection évite les lésions par projections de produits de nettoyage.
- La protection du corps
• vêtement de travail (blouse ...) lavée fréquemment pour éviter la salissure des tenues et l’imprégnation par les produits manipulés.
• Le port de vêtements contre le froid est indispensable pour le travail en extérieur l’hiver et en chambre froide.
• Chaussures ou mocassins avec semelle antidérapante.
- Le matériel de premier secours
Une trousse contenant le matériel de premier secours (désinfectants, pansements, etc.) doit être mise à la disposition du vendeur, et il faut vérifier souvent les dates de péremption du contenu.
Toute plaie doit être immédiatement nettoyée, désinfectée et pansée.
- Le respect des règles d’hygiène
Le personnel doit avoir à sa disposition des vestiaires et des sanitaires correctement équipés et en nombre suffisant. Des vestiaires doubles doivent être mis à la disposition des fleuristes : l’entreposage des tenues de travail doit avoir lieu à l’abri de la poussière et des souillures (le rangement des tenues de ville et des tenues de travail doit être séparé).
- La formation
• Formation PRAP (Prévention des Risques liés à l'Activité Physique) : gestes et postures de travail pour améliorer l’ergonomie des mouvements.
• Formation sur les dangers des produits utilisés et sur les moyens de se protéger : par exemple, comprendre les étiquettes du contenant des produits, se former aux premiers secours et à la conduite à tenir en cas d'une blessure cutanée.
• Formation à la gestion des relations conflictuelles avec la clientèle
Décembre 2016
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