Les travaux de maçonnerie engendrent de multiples risques professionnels avec des causes d’accidents nombreuses, liées aux déplacements sur des sols inégaux et encombrés, aux manutentions de charges lourdes, aux travaux en hauteur sur des échafaudages ou échelles, à des postures de travail contraignantes, à l’exposition aux intempéries (chaleur, froid, humidité) et aux rayons ultraviolets, aux poussières...
Les travaux de maçonnerie engendrent de multiples risques professionnels avec des causes d’accidents nombreuses, liées aux déplacements sur des sols inégaux et encombrés, aux manutentions de charges lourdes, aux travaux en hauteur sur des échafaudages ou échelles, à des postures de travail contraignantes, à l’exposition aux intempéries (chaleur, froid, humidité) et aux rayons ultraviolets, aux poussières ... Enfin, l’utilisation de ciment entraine pour les maçons de nombreux problèmes dermatologiques (irritations et eczémas).
Le taux de sinistralité professionnelle du métier de maçon est ainsi supérieur à la moyenne, avec des accidents graves et parfois mortels plus fréquents, et des nécessités de reclassement assez souvent indispensables (lombo-dorsalgies, allergies cutanées...), dues à conséquences physiques invalidantes obligeant le maçon à restreindre ou à cesser définitivement son activité professionnelle.
La prévention des risques du métier de maçon passe d’abord par une réflexion en amont sur l’organisation du chantier et sur son installation, le respect des normes de sécurité des échafaudages et des bonnes pratiques et gestes professionnels, de la mise en œuvre et de la bonne utilisation des équipements de levage et des aides à la manutention et pour le travail en hauteur...
A ces mesures de prévention collective, s’ajoutent le port impératif d’équipements de protection individuelle adaptés et une formation continue à la sécurité du travail.
Les principaux risques des maçons
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Risques liés aux déplacements
Les déplacements fréquents sur le chantier :
- sur un sol inégal, encombré, mal éclairé, comportant des vides (regards, tranchées, excavations...) et/ou glissant,
- et l’utilisation de machines ou d’engins pouvant s’avérer dangereux (disqueuses, meuleuse, ponceuse ou perceuse ...), induisent de nombreux risques physiques : plaies, fractures et entorses dues aux chutes de plain-pied, coupures aux mains et aux pieds, traumatismes craniens et écrasements des membres en raison de la chute d’objets ou de matériaux des échafaudages ou des étages supérieurs, corps étrangers dans les yeux ... -
Risques liés aux manutentions
Les postures de travail contraignantes (torsions, position accroupie, bras en l’air...), des charges lourdes manutentionnées toute la journée, des gestes répétitifs, entrainent des troubles musculo-squelettiques très fréquents à l’origine de nombreux accidents du travail.
De plus, les vibrations transmises aux bras et aux mains par l’outillage portatif (vibreuses à béton...) viennent aggraver l’exposition à ces risques.
Des aides à la manutention indisponibles ou insuffisantes contribuent largement à la pénibilité physique et à la survenue de lésions articulaires et de lombalgies d'effort.
Les lésions de la colonne vertébrale, les douleurs des poignets, des épaules, etc., ainsi que les traumatismes aux genoux et aux chevilles sont particulièrement fréquents chez les maçons. -
Risques liés au travail en hauteur
Les déplacements en hauteur, sur échelles ou échafaudages, est inhérent au métier, de même que l’utilisation de plateformes sur tréteaux, d’escabeaux... La mise en œuvre très fréquente d’agglomérés de ciment entraîne des risques de chute de hauteur depuis les plateformes de travail, risque accru en façade ou en pignon, par le poids des matériaux manutentionnés et la posture de travail adoptée.
Dans les travaux de maçonnerie, les chutes de hauteur représentent une part importante des accidents graves et mortels.
Ils sont provoqués par :
- des échafaudages inadaptés, mal stabilisés, mal ancrés,
- des plateformes surchargées et encombrées,
- l’absence d’accès sécurisés,
- la mauvaise utilisation des échelles mal entretenues, mal placées et/ou mal fixées, entrainant leur glissement ou renversement,
- le travail sur des toits fragiles, ...
En particulier, le passage, entre un moyen d'accès et des plateformes, planchers ou passerelles, crée des risques de chute. -
Risques liés au travail en extérieur
Le travail en extérieur conduit les maçons à être exposés aux ultraviolets (UV), aux intempéries, au froid ou à la chaleur, et à l’humidité. Ces conditions climatiques variables (gel, chaleur, pluie) accentuent les risques liés aux postures de travail contraignantes et ne permettent pas de travailler en toute sécurité (orage, vents violents, sols verglacés...).
L’exposition fréquente aux UV, surtout torse nu, peut être responsable de cancers de la peau, d’ophtalmies (brûlure de la cornée) particulièrement en altitude, et, en tout cas, d’érythème solaire (coup de soleil).
Les problèmes de santé dus à la chaleur et à l'action prolongée du rayonnement solaire sur la tête (effets de l’insolation, de la déshydratation...) génèrent des risques de malaise général, de crampes musculaires, de pertes de connaissance, qui peuvent être vitaux dans les cas extrêmes (coup de chaleur). Indirectement, le travail par fortes chaleurs augmente aussi les risques d'accidents du travail par la fatigue, la sudation, la diminution de la vigilance.
Pour des travaux en extérieur, le risque lié au froid est accru par une exposition au vent (refroidissement éolien) et à l’humidité. Le refroidissement des parties du corps peut provoquer des engelures, lésions cutanées qui deviennent rouge violacées, douloureuses, avec des crevasses et/ou des phlyctènes. Les mains et les pieds (surtout doigts ou orteils) ont tendance à se refroidir plus rapidement que le torse : l’exposition au froid est susceptible de déclencher le syndrome de Raynaud (doigts blancs et douloureux par vasoconstriction).
Comme pour la chaleur, le froid entraine des risques indirects, favorisés par la diminution de la dextérité due au refroidissement des extrémités, à la diminution des performances musculaires et à l’incapacité à effectuer des mouvements fins. La vigilance mentale est également réduite en raison de l'inconfort causé par le froid. -
Risques chimiques
La toxicité cutanée du ciment induit de nombreux problèmes dermatologiques pour les maçons : dermites d’irritation, dermites allergiques.
- Les dermites d'usure ou d'irritation
La forte alcalinité des ciments lors de l'humidification soit par addition d'eau, soit au contact d'une peau humide, provoque les lésions cutanées (peau rouge et luisante, œdème, éventuellement des vésicules), brûlures caustiques, fissures, crevasses, ulcérations douloureuses.
Les dermites d'usure ou d'irritation sont dues à la combinaison de l’abrasivité du sable ajouté, des agressions physiques (manipulation de parpaings...), et des agressions chimiques (alcalinité du ciment).
Les doigts et les mains sont principalement concernés, mais aussi les autres zones de contact possibles comme les coudes, les genoux, les cuisses lorsque le maçon s’accoude, s’assoit ou s'agenouille dans un milieu humide contenant du ciment frais, ou lors de coulées de béton liquide sur le pantalon.
- La dermatite de contact allergique est due aux substances allergènes contenues dans le ciment : chrome (bichromate de potassium) surtout, mais aussi traces de nickel, cobalt. Le maçon se sensibilise progressivement à ces produits de façon spécifique du fait de la multiplicité des contacts cutanés non protégés. L'eczéma de contact ("gale du ciment") siège au début sur les zones de contact avec le ciment, mais peut ensuite s'étendre au-delà : faces dorsales et latérales des doigts et des mains, face interne des poignets. Les atteintes cutanées sont érythémateuses avec lésions prurigineuses, vésiculeuses suivies d'une phase de suintement, de formation de croûtes et de desquamation, et l’eczéma peut se surinfecter.
- Les dermites dues au ciment sont assez rebelles et il subsiste souvent une dermite résiduelle et le seul traitement totalement valable est l'éviction de l'allergène et donc l'arrêt du contact avec le ciment, avec un reclassement difficile pour des maçons âgés, d’où l’importance cruciale des mesures de prévention.
Les poussières de ciment peuvent être aussi responsables d’affections oculaires : conjonctivite, blépharoconiose ou blépharite (lésions de follicules pileux des cils de paupières).
Un tableau de maladie professionnelle est spécifique aux risques du ciment : Tableau n°8 RG : Affections causées par les ciments (aluminosilicates de calcium).
D’autres produits utilisés par les maçons peuvent contenir des substances allergènes induisant des risques par inhalation, ingestion et par contact avec la peau : joints d’étanchéité (accélérateur), mastics de maçonnerie et enduits de façade (résines époxydiques), huiles de décoffrage (provoquant une folliculite acnéiforme ou élaïoconiose). -
Risques respiratoires
Les huiles de décoffrage sont appliquées par pulvérisation et peuvent entraîner des pneumopathies huileuses, des bronchites ou de l’asthme.
L’utilisation de solvants organiques peut provoquer des intoxications par les vapeurs de solvant : ces composés organiques volatils (COV) ont des effets très néfastes sur la santé (irritations des yeux, des muqueuses des voies respiratoires, troubles cardiaques et du système nerveux, céphalées, nausées...) en cas d'exposition prolongée.
Les ciments sous forme sèche, les poussières d’abrasif, de plâtre et de laines isolantes... présentes en quantité sur les chantiers présentent des risques pour les voies respiratoires (rhinites).
Les risques d’exposition à l’amiante et à la silice concernent principalement les travaux de démolition et les maçons fumistes (cheminées industrielles). -
Risques organisationnels
L’intervention de plusieurs corps de métier simultanément (ex. : couvreur et maçon qui travaillent ensemble sur un ravalement) génère des risques démultipliés de « co-activité » dues aux interactions, aux malentendus, aux incompréhensions entre entreprises, ce qui nuit à la sécurité (ex. : le maçon ne doit pas démolir un mur lorsque le plombier est dessous) ...) et les responsabilités en matière de sécurité peuvent devenir floues.
La formalisation des relations est d’autant plus complexe lorsque certains travaux sont effectués par une entreprise nouvelle, des intérimaires qui interviennent occasionnellement, ce qui est fréquent : difficultés de transmission des informations, indisponibilité de l'encadrement... -
Autres risques
Les chantiers ou travaillent les maçons présentent d’autres risques moins spécifiques : risques électriques (causés par des installations temporaires précaires, avec des câbles, des prises ou des outils portatifs défectueux), risques sonores (bruit environnant du chantier, des outils et des engins de levage ou de manutention).
Les mesures de prévention des risques des maçons
Les moyens de prévention à mettre en œuvre pour pallier les risques professionnels des maçons résident d’abord dans la prévention collective (organisation, installations, produits...) qui diminue fortement les expositions et la fréquence ces accidents, puis dans la prévention individuelle (équipements de protection) qui en diminue nettement la gravité, enfin dans la formation à la sécurité.
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L’organisation du chantier
La première des mesures de prévention passe par une réflexion en amont sur l’organisation et l’installation du chantier : implantation, organisation des flux, circulation des opérateurs, des engins et des approvisionnements.
La plupart des chutes de plain-pied et d’objets trouvent leur origine sur un chantier mal organisé et mal rangé.
A ce titre, le balisage, l’éclairage et la sécurisation des voies de circulation et des zones de stockage sont essentielles ainsi que le rangement en permanence du chantier (palettes, câbles, tuyauteries, matériaux et outils divers...).
Une bonne organisation du chantier permet aussi d’éviter des ports de charge et des mouvements répétés inutiles et d’avoir les matériaux à disposition et à la bonne hauteur, donc de réduire les risques physiques liés à la manutention.
Par ailleurs, sur les chantiers du BTP, des abris ou cantonnements doivent accueillir des vestiaires, des sanitaires et toilettes, voire des douches pour apporter les conditions d'hygiène nécessaires aux travailleurs. Loin d'être optionnelle, la présence de ces abris relève du domaine réglementaire (Code du travail, articles R4228). -
La coordination Sécurité et Protection de la Santé (SPS)
Pour limiter les risques induits par la co-activité, le législateur a prévu de rendre obligatoire l'intervention d'un coordonnateur Sécurité et Protection de la Santé SPS dans les chantiers importants ou travaillent plusieurs entreprises. Un coordinateur SPS rédigeant un Plan Général de Coordination (PGC) est ainsi requis pour tous les chantiers importants sur lesquels interviennent, simultanément ou successivement, plusieurs entreprises, même en sous-traitance l’une de l’autre. Il assure la coordination au stade de la conception (identification des risques, description des procédures et moyens qui permettront de les éviter) et en cours de chantier. -
Les installations de travail en hauteur
Chaque fois que cela est possible, il est nécessaire de prévoir un maximum d’opérations au sol pour diminuer la charge de travail réalisé en hauteur.
La prévention des chutes de hauteur est assurée en premier lieu par des accès sécurisés (passerelle, dispositif antichute) grâce à des garde-corps intégrés ou fixés de manière sûre, rigides et résistants. La circulation en hauteur doit s’effectuer en sécurité sans créer de risque de chute lors du passage entre un moyen d’accès et des plateformes, planchers ou passerelles.
- Des échafaudages conformes à la réglementation et régulièrement contrôlés.
Les échafaudages doivent être montés et utilisés conformément aux dispositions prévues par le fabricant et maintenus dans cette configuration. Ceci concerne aussi les dispositions en matière de stabilisation de l'échafaudage.
L'accès aux planchers de travail doit être réalisé par l'intérieur, grâce à des planchers équipés de trappes et d'échelles d'accès, de préférence inclinées. Un garde-corps supplémentaire doit être prévu au niveau de la travée d'accès pour éviter le risque de chute de hauteur depuis l'échelle.
Il convient de vérifier que les planchers d’échafaudage, les passerelles, ne sont pas surchargés et encombrés.
Les surfaces d’appuis au sol sont à déterminer en fonction des charges de l’échafaudage, poids propre et charges d’exploitation.
Ces charges permettent de déterminer la pression au sol en fonction de la surface d’appui.
La gamme de sécurité et protection pour échafaudages comporte notamment :
• le garde-corps de montage et de sécurité
• les liens pour bâche pour la sécurisation des bâches d'échafaudages sur les échafaudages,
• les filets à débris et les systèmes de filets de sécurité pour le captage des chutes de débris,
• les plaques pour pieds d'échafaudage pour la stabilité des échafaudages,
• les capes pour extrémités de tubes et le ruban adhésif de sécurité.
• la Barrière Ecluse qui protège toutes les personnes travaillant sur un échafaudage en sécurisant le chargement ou le déchargement sur l'échafaudage et protège l'opérateur à tous les stades de l'approvisionnement.
Les échafaudages sur taquets d’échelle sont interdits, les plates-formes sur tréteaux vivement déconseillés.
- Une bonne utilisation des échelles, escabeaux et marchepieds
Les échelles portables sont des outils exclusivement utilisés pour accéder à un niveau supérieur à défaut d’escalier ou d’échelle fixe ; c’est avant tout un moyen d’accès. Ce n’est qu’occasionnellement que les échelles portables, escabeaux et marchepieds peuvent être utilisées comme poste de travail, s’il s’agit de travaux de courte durée ne présentant pas de caractère répétitif ou risqué.
Dans tous les cas, des mesures particulières de sécurité doivent être prises : l’échelle doit reposer sur des supports stables et résistants, leurs échelons ou marches doivent être horizontaux. Pour ne pas qu’elle glisse ou bascule, l’échelle est soit fixée dans la partie supérieure ou inférieure de ses montants, soit maintenue en place au moyen de tout dispositif antidérapant. Il ne faut jamais travailler à deux sur une échelle même si elle est double.
L’échelle doit dépasser d’au moins un mètre le niveau d’accès. -
Les aides à la manutention
Les travaux de maçonnerie comportent de nombreuses manutentions de charges lourdes qui entraînent des risques évidents de troubles musculo-squelettiques au niveau du dos et des articulations, qui peuvent être réduits par l’utilisation systématique de manutention assistée : grues, plateformes élévatrices de matériaux (à ciseaux ou sur mât), monte-matériaux, potences, transpalettes, brouettes, pinces de préhension, outils adaptés (serrage hydraulique...).
Les accessoires de levage doivent être appropriés au conditionnement des matériaux et matériel (fourche à filet, panier de manutention...).
L’utilisation des accessoires de levage comportent aussi par eux-mêmes des risques : il convient de respecter les charges maximales qu’ils peuvent supporter, et de ne pas rester dans le rayon d’action des engins de levage pour éviter le risque d'accident en cas de mauvaise manœuvre avec heurt du personnel du chantier avec la charge. -
Le choix des produits
- Les huiles de décoffrage sans solvant doivent être privilégiées : huiles 100% végétales sans solvant (à base de soja ou colza) ou huiles minérales de synthèse sans solvant hydrocarboné.
- Choix du mortier ou du béton : retrait ou réduction du taux d'allergènes dans les ciments, soit par adjonction de sulfate ferreux qui diminue la nocivité du chrome, soit par augmentation de la part de laitier par rapport au clinker.
- Des matériaux de construction plus légers : sacs de ciment de 30kg maximum, coffrages et poutrelles allégés... -
La protection individuelle
Les conditions de travail, le plus souvent à l’extérieur, font qu’il est impossible d’éliminer tous les risques par la mise en place des protections collectives (tel un système d’aspiration pour l’emploi des huiles de décoffrage, une ventilation mécanique pour lutter contre l’empoussièrement, une climatisation contre les températures trop chaudes ou trop froides...).
Il faut donc recourir impérativement aux équipements de protection individuelle suivants :
- Casque de chantier (casque intégral pour le démoulage) pour se protéger des chutes d’objets, qui doivent être remplacés régulièrement, et en tout cas, s’il y a eu un choc,
- Chaussures ou bottes de sécurité,
- Lunettes de protection (notamment en cas d’utilisation des meuleuses, disqueuses...) et anti UV,
- Gants imperméables en nitrile ou néoprène, avec un revêtement intérieur et des manchettes remontant haut sur les avants bras, en évitant le port prolongé afin d'éviter le risque de macération et de sudation,
- Protections auditives antibruit,
- Masques anti poussières lors des travaux de démolition, du travail du plâtre sec, de la découpe du placoplâtre, de la manipulation des laines isolantes, du tronçonnage de matériaux de construction,
- Genouillères ou un pantalon à genouillère type « hygrovet » pour les travaux au sol,
- Vêtements adaptés aux travaux du bâtiment et aux conditions climatiques,
- Vêtement de signalisation à haute visibilité si travail près d’une voie publique. -
La formation à la sécurité
L’information et la formation des salariés sur les risques et les techniques d’utilisation des équipements et des produits est absolument nécessaire pour diminuer de façon pérenne le niveau de criticité du travail du maçon :
- Formation à la sécurité des équipements (par exemple, pour le montage et démontage des échafaudages, l’utilisation des échelles, les techniques de levage et d’élingage),
- Formation à la sécurisation des chantiers (gestes et signaux de commandement au grutier, balisage, circulation...),
- Formation PRAP (Prévention des Risques liés à l'Activité Physique) : l’OPPBTP a développé une démarche appelée ADAPT-BTP (Aide à la Démarche d’Amélioration des situations et des Postes de Travail) qui vise à prévenir les risques liés à l’activité physique.
Il s’agit d’apprendre les bonnes postures de travail, les positions articulaires adéquates, en appliquant les principes de base de sécurité physique et d’économie d’effort.
- Formation à l'hygiène corporelle : l’éducation sanitaire constante et efficace (hygiène cutanée au cours et après le travail) est indispensable,
- Formation sur le travail en hauteur.
Pour aller plus loin
OFFICIEL PREVENTION : Dossiers Formation > Conseils : La coordination SPS sur les chantiers BTP.
OFFICIEL PREVENTION : Dossiers Protections collectives - Organisation - Ergonomie > Prévention des Chutes : Prévention des risques des échafaudages.
OFFICIEL PREVENTION : Dossiers Protections collectives - Organisation - Ergonomie > Manutentions : LES FORMATIONS Gestes et Postures ou PRAP (Prévention des Risques liées aux Activités Physiques).
Janvier 2011
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